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Rentrées

روزهای بازگشت به مدرسه

در اولین روز مدرسه‌ام در کابل، ۷ ساله بودم. سال تحصیلی هر ساله در ماه آوریل پس از تعطیلات سه ماهه زمستانی آغاز می‌شود و نام مدرسه معرفت بود. من و بهترین دوستم و دخترعمویم، زهرا، به همراه مادرانمان به آنجا رفتیم. ما در یک کلاس بودیم. خیلی خوشحال بودیم، اما وقتی مدرسه شروع شد، متوجه شدیم که وسایلمان را نیاورده‌ایم: جامدادی، دفترچه یادداشت، کتاب. در واقع، برای خواهرانم، اولین روز مدرسه‌شان ساده بود، بدون هیچ کاری، فقط برای آشنایی با یکدیگر. اما معلم ما سختگیر بود، به ما گفت: «می‌دانم روز اول برای آشنایی با یکدیگر است، اما می‌توانید بعداً با هم آشنا شوید.» ما تنها کسانی بودیم که وسایلمان را نداشتیم و دو دختر در کلاس ما ما را مسخره می‌کردند. این سال تحصیلی جدید خیلی بد شروع شده بود. کنجکاو بودم بدانم اولین روز مدرسه‌ام چگونه خواهد گذشت، اما خیلی ناامید بودم و دیگر نمی‌خواستم بروم؛ این خاطره در ذهنم ماند. سال‌های بعد، دیگر کنجکاو نبودم، می‌ترسیدم.
بنابراین، در سوئیس، از فکر کردن به بازگشت به مدرسه طفره رفتم؛ جهت‌یابی‌ام را گم کرده بودم، نمی‌دانستم مدرسه در این کشور جدید چگونه خواهد بود. علاوه بر این، من اصلاً فرانسوی صحبت نمی‌کردم. حتی احساس لال و ناشنوا بودن می‌کردم، زیرا معلم با اشاره‌هایی چیزهایی را به من می‌فهماند که دانش‌آموزان دیگر از قبل می‌دانستند، زیرا دسامبر بود. با این حال، بازگشت به مدرسه در لوزان بهتر از آنچه انتظار داشتم پیش رفت. در واقع، آنچه که برای بازگشت به مدرسه در افغانستان انتظار داشتم، اینجا در کلاس پذیرش اتفاق افتاد. وسایل من دو روز آماده بود، اما هیچ چیز طبق برنامه‌ام پیش نرفت: در طول این روز اول، خودمان را معرفی کردیم، بازی‌هایی انجام دادیم تا یکدیگر را بشناسیم و نام یکدیگر را به خاطر بسپاریم. نکته عجیب این است که همه چیز برعکس آنچه تصور می‌کردم اتفاق افتاد.
وقتی در پایان کلاس هفتم به کلاس عادی (به صورت جایگزین) رسیدم، آنقدر می‌ترسیدم که دانش‌آموزان مرا مسخره کنند چون فکر می‌کردم با آنها متفاوت هستم، که احساساتم را با نوشتن آنها در یک دفترچه به زبان مادری‌ام پنهان می‌کردم. نمی‌خواستم بفهمند چه احساسی دارم. در زمان‌های استراحت کوتاه یا وقتی معلمان غایب بودند و ما جایگزین داشتیم، این دفترچه را نگه می‌داشتم تا کمتر احساس تنهایی کنم. نمی‌خواستم صحبت کنم مگر اینکه با من صحبت کنند. این ترس از مسخره شدن از زمان افغانستان با من همراه بود. شروع کلاس هشتم خیلی خوب پیش رفته بود؛ من از قبل همه دانش‌آموزان را می‌شناختم و حتی با همه دختران دوست بودم. این ترس از بین رفته است و اکنون دیگر از سال‌های دیگر بازگشت به مدرسه نمی‌ترسم.
دو ماه دیگر، کلاس نهم را شروع می‌کنم و آن دبیرستان من خواهد بود. تصور می‌کنم دوستان و معلمان بیشتری خواهم داشت. فکر می‌کنم در سال نهم بیشتر رشد کردم چون برای من تفاوت زیادی بین سال هشتم و نهم وجود دارد و وقتی وارد سال نهم می‌شوید، احساس می‌کنید که بزرگتر شده‌اید.

Rentrées

Pour mon premier jour d’école à Kaboul j’avais 7 ans. La rentrée a lieu chaque année en avril après les trois mois de vacances d’hiver et l’école s’appelait معرفت (Marefat). Ma meilleure amie et cousine, Zahra, et moi on y est allées ensemble avec nos mères. On s’est trouvées dans la même classe. On était très contentes mais quand l’école a commencé on s’est rendu compte qu’on n’avait pas pris nos affaires : trousse, cahier, livre. En effet, pour mes sœurs, leur premier jour d’école avait été simple, sans rien faire, juste se connaitre. Mais notre prof à nous était sévère, elle nous a dit : « Je sais que le premier jour c’est pour se connaitre mais vous pourrez vous connaitre après ». On était les seules à ne pas avoir nos affaires et deux filles de notre classe se sont moquées de nous. Cette rentrée avait très mal commencé. Moi qui étais curieuse de savoir comment se passera ma première journée d’école, j’étais très déçue et je n’avais plus envie d’y aller ; c’est resté dans ma mémoire. Pour les rentrées suivantes, je n’étais plus curieuse, j’avais peur.
Alors, en Suisse, j’évitais de penser à la rentrée ; j’avais perdu mes repères, je ne savais pas comment serait l’école dans ce nouveau pays. En plus, je ne parlais pas du tout français. Je me sentais même muette et sourde parce que la maitresse faisait des signes pour me faire comprendre les choses que les autres élèves comprenaient déjà car on était en décembre. Cependant, la rentrée à Lausanne s’est mieux passée que je croyais. En fait, ce que j’attendais pour la rentrée en Afghanistan a eu lieu ici en classe d’accueil. Mes affaires étaient prêtes depuis deux jours mais rien ne s’est déroulé comme j’avais prévu : durant cette première journée, on s’est présentés, on a fait des jeux pour se connaitre et garder les prénoms dans la mémoire. Ce qui est bizarre, c’est que tout s’est passé à l’inverse de ce que j’imaginais.
En arrivant dans une classe régulière (en stage) à la fin de la 7ème, j’avais tellement peur que les élèves se moquent de moi parce que je croyais être différente d’eux, que je cachais mes émotions en les écrivant sur un cahier dans ma langue maternelle. Je ne voulais pas qu’ils puissent comprendre ce que je ressentais. Pendant les petites pauses ou quand les profs étaient absents et qu’on avait des remplaçants, je tenais ce journal pour me sentir moins seule. Je ne voulais pas parler tant qu’eux ne m’adressaient pas la parole. Cette peur des moqueries était venue avec moi depuis l’Afghanistan. La rentrée en 8ème s’était très bien passée, je connaissais déjà tous les élèves et j’étais même amie avec toutes les filles. Cette peur a disparu et maintenant je n’ai plus peur pour mes autres rentrées.
Dans deux mois ce sera la rentrée de ma 9ème année et ce sera mon école secondaire. J’imagine que j’aurai plusieurs amies et j’aurai plus de profs. Pour la 9ème année, je crois que je grandis plus parce que pour moi il y a une grande différence entre la 8ème et la 9ème et en rentrant en 9ème année on se sent plus grand.

2 commentaires

  • Mohammad Asif

    Bravo à toi, tu es très courageuse et déterminée d’avoir réussi à surmonter ton stress, je suis fier de ma belle et adorable fille, Fatima.

  • Je comprends à quel point il est difficile de commencer une nouvelle classe dans un nouveau pays, mais je te félicite d’avoir relevé le défi et surmonté ton stress.

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Cette histoire a été réalisée par le/les auteur⋅trices suivant⋅es, qui font partie du groupe CIF 2025.

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