Journée

Día

En Colombia me tenía que levantar a las 5:30 am e iba a la escuela a las 6:15 de la mañana. En mi clase había unos 35 alumnos. Tomaba mi clase de matemáticas a las 6:30 y terminaba a las 7:30 am. Luego, atendía a mis otras clases, salía al descanso a las 10:30 am. En el descanso hablaba con mis amigas y jugaba. Cuando el descanso se acababa estaba un poco cansada y no quería volver a clase porque la manera de aprender en las escuelas públicas de Colombia no es chévere, no es nada más que escribir, escribir y escribir sin aprender nada. Aquí en Suiza la manera en la que enseñan me gusta más. Leemos, nos divertimos, aprendemos y jugamos. Me ayuda el no leer y escribir todo el tiempo ya que uno no puede guardar todo eso en el cerebro. Esa no es una forma de aprendizaje. Yo creo que podemos aprender mientras nos divertimos. En Colombia, el día termina antes pero no tenemos una agenda así que era difícil recordar todas las tareas en mi cabeza. No teníamos un escritorio personal, lo compartía con más personas, no podía dejar mis cosas porque sino estas podrían desaparecer.

A los 9 años, iba a un colegio privado de Colombia, comenzaba a las 7:30 am y terminaba a las 3:40 pm. En mi colegio había acompañamiento para las tareas así que eso no era un problema. Aprendimos más cosas, por ejemplo, en el colegio público no había clases de música, solo de artes visuales. En el colegio privado antes de las clases hacíamos una actividad en donde mientras escuchábamos música, hacíamos estiramientos para relajarse y luego íbamos a clase. También había un comedor así que comía en la escuela, se parecía a Suiza. No me gustaban las burlas cuando no eres rico, los niños se reían todo el tiempo de mí y no querían jugar conmigo. Los profesores también trataban a algunos estudiantes ricos con favoritismo, les daban más atención o un mejor trato.

En Suiza la manera de aprender es buena, aquí no hay diferencias sociales. Es mejor para mí porque hay muchas cosas que me gustan: puedo ir a la escuela sola debido a que no hay peligro (de que me puedan secuestrar o que me hagan daño), todo está mejor organizado y no hay mucha diferencia entre los colegios públicos y los privados, la educación pública es muy buena también. En cambio, en Colombia para tener una buena educación hay que ir a un colegio privado. Si tenemos determinación podemos llegar a ser lo que deseamos.

Journée

En Colombie je devais me réveiller à 5h30 et j’allais à l’école à 6h15. Dans ma classe il y avait à peu près 35 élèves. Je prenais mon cours de maths à 6h30 et je finissais à 7h30. Après je prenais mes autres cours, je sortais à la récréation à 10h30. Pendant la récréation je parlais avec mes copines et je jouais. Quand la récréation finissait j’étais un peu fatiguée et je ne voulais pas rentrer dans ma classe parce qu’en Colombie dans l’école publique la façon qu’on apprend n’est pas cool parce que ce n’est qu’écrire, écrire, écrire et on n’apprend pas. Ici en Suisse on apprend de façon qui me plait plus, on lit, on s’amuse, on apprend, on joue. Ça m’aide à apprendre de ne pas lire, écrire, lire, écrire tout le temps parce qu’on ne peut pas retenir tout ça dans notre cerveau. Ce n’est pas une façon d’apprentissage. Je crois qu’on peut apprendre en s’amusant. En Colombie la journée finit plus tôt mais il n’y a pas d’agenda, c’était difficile pour retenir tous les devoirs dans ma tête. On n’avait pas de bureau personnel, je partageais avec d’autres personnes, je ne pouvais pas laisser mes affaires sinon elles allaient disparaitre.

A neuf ans j’étais dans une école privée en Colombie, j’allais à l’école à 7h30 et je finissais à 15h40. Dans mon école il y avait les devoirs accompagnés donc il n’y avait pas de problèmes avec les devoirs. On a appris plus de choses, par exemple dans l’école publique il n’y avait pas de musique, il y avait juste les arts visuels. Dans l’école privée on faisait une formation où on écoutait de la musique, on faisait des étirements pour se relaxer et après on entrait en classe. Il y avait aussi une cantine et je mangeais à l’école. Ça ressemblait à la Suisse. Je n’aimais pas les moqueries si on n’est pas riche, les enfants se moquaient tout le temps de moi et ne voulaient pas jouer avec moi. Les professeurs aussi traitaient certains élèves riches différemment, ils leur donnaient plus d’attention et parfois même des privilèges.

En Suisse la façon d’apprendre est bien, ici il n’y a pas de différence sociale, c’est mieux pour moi parce qu’il y a beaucoup de choses que j’aime : je peux aller à l’école toute seule car il n’y a pas de danger (quelqu’un me kidnappe ou me fait du mal), tout est mieux organisé et il n’y a pas trop de différence entre école publique et privée, l’éducation est très bien aussi dans l’école publique. En Colombie pour avoir une bonne éducation il faut être dans une école privée. Si on est déterminé.e on peut devenir ce qu’on veut.

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2 Responses

  1. Bonjour. Ta pancarte est belle. Quelle est ta couleur préférée? Quelle est ta fleur préférée? Au revoir.

  2. Salut, j’ai bien aimé ton texte. J’ai quelques questions pour toi:
    Comment étaient-ils les profs en Colombie?
    Tu faisais quoi après l’école?
    Y avait-il des sorties scolaires dans ton pays?
    Moi j’avais fait l’école en Pologne et je trouve qu’elle est similaire aux écoles en Colombie.

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Qui a écrit cette histoire ?

Son pays d’origine : Colombie
Sa langue première: Espagnol

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